Swiss Beatles Fan Club Boutique

27 juin 2013



Jonathan Cott : rencontres avec John et Yoko

C'est en 1968 à Londres que Jonathan Cott, pour le magazine Rolling Stone, rencontre la première fois John Lennon et Yoko Ono. Cet entretien marque le début d'une amitié durable dont témoigne ce volume qui dévoile nombre de leurs conversations - pour certaines inédites - dont l'une ayant eu lieu trois jours avant l'assassinat de John Lennon.

Jonathan Cott
‹  Rencontres avec John et Yoko › est mon histoire personnelle du temps que j'ai passé avec John Lennon et Yoko Ono sur une période de quarante-cinq ans. C'est une histoire qui a commencé par un froid matin de décembre 1963 à New York durant le premier semestre de ma première année à l'université Columbia. Mon radio-réveil avait sonné à 7 h 30. À la recherche de quelques minutes supplémentaires de sommeil - même si cela signifiait que j'arriverais en retard au cours très redouté sur la théorie des ensembles -, je décidai d'éteindre la radio mais juste alors que j'allais trouver le bouton, j'entendis soudain une voix crier : « One Two Three FAW ! » Puis : « She was just seventeen / If you know what I mean ! » Exactement comme dans la chanson, mon coeur a fait ‹ boum › et j'ai su immédiatement qu'à partir de cet instant je me réveillerais tous les matins de ma vie aux accents de ‹ I Saw Her Standing There › .

John Lennon
«Tout au long de ma carrière je n'ai choisi - à part un concert, disons, avec David Bowie ou Elton John - que deux personnes: Paul McCartney et Yoko. OK? J'ai fait entrer Paul dans le groupe de départ, les Quarrymen, et lui a amené George et George a amené Ringo. J'avais mon mot à dire, mais la première chose que j'ai faite, c'était de faire entrer Paul McCartney dans le groupe. Et la seconde personne qui m'ait intéressé autant en tant qu'artiste et que personne avec qui je pourrais travailler, c'était Yoko Ono. Ce n'est pas un mauvais choix. [...]»

«Aujourd'hui je vois le monde avec d'autres yeux. Mais je crois toujours à la paix, l'amour et la compréhension, comme a dit Elvis Costello. Qu'est-ce que ça a de si drôle, la paix, l'amour et la compréhension? C'est la mode d'avoir les dents longues et de taper sur son prochain, mais nous ne sommes pas du genre à suivre la mode.»

Richard Gere
«Jonathan Cott fait partie de ces rares écrivains qui ont une haute idée de l'interview. Ses conversations sont des trésors d'intelligence, de pertinence et de nécessité. Il possède ce don particulier d'humaniser les personnalités sans dilapider toute leur magie. C'est ce qu'il fait encore ici avec John et Yoko. Leur humour, leur génie, leurs excentricités, tout comme leurs défauts livrés sans réticence, font voler en éclats une grande part des clichés auxquels nous nous étions accoutumés à leur sujet. Cott leur a fait, et nous a fait par la même occasion, une grande faveur.»
 

Le Nouvel Observateur
Les Beatles, Yoko Ono, la drogue, la critique, la paternité: le journaliste américain Jonathan Cott se souvient de sa dernière rencontre, le 5 décembre 1980, avec le chanteur dont il était ami... Historique, l'entretien l'est aussi parce que le chanteur venait de passer cinq ans à pouponner à l'écart des médias, travaillant secrètement à ‹ Double Fantasy, son nouvel album... Un testament extraordinaire, qui offre un éclairage nouveau sur les dernières années de sa vie, et qui révèle un John Lennon inquiet, méfiant, irritable, paranoïaque - et presque incapable de composer une chanson.

Info

Edition française
FR > DE > UK > ES > IT > US   

Edition anglaise
FR > DE > UK > ES > IT > US